Le gauchisme, de Cohn Bendit à Mélenchon, une continuité

Le gauchisme, de Cohn Bendit à Mélenchon la continuité :

  • un leader autoproclamé et/ou monté par les médias,
  • des shows médiatiques où se mêlent outrance et autosatisfaction
  • un frein à la prise de conscience de classe, à la comprehension du capitalisme
  • un anticommunisme viscéral des chefs
  • une déviation des luttes essentielles.
  • un refus de la démocratie, interne et externe
  • un mépris vis à vis des organisations syndicales et des partis de la gauche
  • un frein à l’unité d’action en attisant les divisions pour paraitre seul au dessus de la mêlée
  • un manque d’analyse économique de la société capitaliste
  • une recherche permanente d’incidents, de coups d’éclats, uniquement pour se mettre en avant
Une variante : le populisme gauchiste
Le populisme gauchiste, représenté par des mouvements comme LFI, se positionne contre les élites politiques tout en évitant de s’attaquer aux véritables détenteurs de la richesse, les propriétaires du capital.
Il se concentre sur des revendications telles que la taxation des profits, sans remettre en question la propriété privée des moyens de production ou le système capitaliste lui-même.
Ce populisme contribue à obscurcir les clivages sociaux et à diminuer les luttes au sein des entreprises, favorisant une approche centrée sur le « peuple » contre les « élites » plutôt que sur les luttes de classe.
 
*** dernier exemple en datz : le 1er Mai 2025, profitant de la grande manifestation syndicale du 1er mai le coucou populiste se donne en spectacle afin de dévier l’attention sur lui. Résultat réussi, les médias du système, au lieu de parler des revendications de ce jour, parlent des tensions et divisions. Le but est atteint. C’est la méthode Cohn-Bendit.
Posez-vous la question : à qui cela profite ? à qui cela nuit ? Si vous avez la réponse vous avez compris un des rôles du gauchisme..
Le Figaro et BFM sont contents et commentent « les incidents du 1er mai » au lieu de parler « du 1er mai » – journée des travailleurs, de leurs revendications, du syndicalisme. Merci qui ?