Le gauchisme, de Cohn Bendit à Mélenchon, une continuité

Le gauchisme, de Cohn Bendit à Mélenchon la continuité :

  • un leader autoproclamé et/ou monté par les médias,
  • des shows médiatiques où se mêlent outrance et autosatisfaction
  • un frein à la prise de conscience de classe, à la comprehension du capitalisme
  • un anticommunisme viscéral des chefs
  • une déviation des luttes essentielles.
  • un refus de la démocratie, interne et externe
  • un mépris vis à vis des organisations syndicales et des partis de la gauche
  • un frein à l’unité d’action en attisant les divisions pour paraitre seul au dessus de la mêlée
  • un manque d’analyse économique de la société capitaliste
  • une recherche permanente d’incidents, de coups d’éclats, uniquement pour se mettre en avant
Une variante : le populisme gauchiste
Le populisme gauchiste, représenté par des mouvements comme LFI, se positionne contre les élites politiques tout en évitant de s’attaquer aux véritables détenteurs de la richesse, les propriétaires du capital.
Il se concentre sur des revendications telles que la taxation des profits, sans remettre en question la propriété privée des moyens de production ou le système capitaliste lui-même.
Ce populisme contribue à obscurcir les clivages sociaux et à diminuer les luttes au sein des entreprises, favorisant une approche centrée sur le « peuple » contre les « élites » plutôt que sur les luttes de classe.
 
*** dernier exemple en datz : le 1er Mai 2025, profitant de la grande manifestation syndicale du 1er mai le coucou populiste se donne en spectacle afin de dévier l’attention sur lui. Résultat réussi, les médias du système, au lieu de parler des revendications de ce jour, parlent des tensions et divisions. Le but est atteint. C’est la méthode Cohn-Bendit.
Posez-vous la question : à qui cela profite ? à qui cela nuit ? Si vous avez la réponse vous avez compris un des rôles du gauchisme..
Le Figaro et BFM sont contents et commentent « les incidents du 1er mai » au lieu de parler « du 1er mai » – journée des travailleurs, de leurs revendications, du syndicalisme. Merci qui ?

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Jean Luc Mélenchon, un espoir en 2017, un danger pour la gauche en 2027

En 2017 Melenchon était le candidat du Front de Gauche à l’élection présidentielle. Une bonne campagne dans l’unité de la gauche antilibérale. Depuis, JLM a cassé le Front de Gauche pour créer son propre mouvement La France Insoumise et n’a cessé de cogner sur ses partenaires pour se présenter comme le seul sauveur. Il est maintenant devenu un boulet pour la gauche tant il provoque un rejezt dans une grande partie de ses rangs. JLM fait du forcing pour s’autoproclamer candidat … Lire la suite…

Gauche : redresser la barre, choisir le bon cap. Ensemble la victoire est possible.

Faut-il en parler ? A gauche certains militants demandent que l’on évite ce sujet car « il ne faut pas jeter de l’huile sur le feu », il ne faut pas attiser les divisions, il ne faut pas polémiquer.. Je comprends leur souci et je respecte leur position. Mais ce n’est pas la mienne. Je crois qu »il faut parler de ce qui nous divise, non pas pour élargir ces divisions, mais pour essayer de résoudre, au moins partiellement, les problèmes qui risquent de … Lire la suite…

Le populisme, une impasse. Revenons au vrai combat, celui contre le capitalisme !

Un très bon article de David Cyala (cliquer ici) Le populisme de gauche a t’il encore un avenir ? David Cyala est universitaire, économiste, membre des « économistes atterrés ». Extrait : « En fait, le populisme renforce systématiquement une vision du monde qui est spécifique à la droite. En dessinant un monde anomique dans lequel les individus seraient livrés à eux-mêmes, il légitime les conceptions réactionnaires qui entendent réunir le peuple sous des institutions transcendantes fondées sur la religion, les identités culturelles ou … Lire la suite…

Présidentielle 2022, la charrue avant les bœufs ou le bon sens ?

2022 : Mélenchon, candidat de la LFI, propose un accord aux communistes. Remarque de Fabien Roussel : « Je pourrais aussi répondre à Jean-Luc que comme nous partageons beaucoup de choses, que nous l’avons soutenu pendant deux campagnes présidentielles, il pourrait pourquoi pas lui aussi nous soutenir cette fois-ci. »

Un soumis ou deux debout ? Le grand gâchis..

Un soumis ou deux debout…

(J’ai attendu le 19 juin, fin de la période électorale pour publier cet article)

Après le résultat désastreux de la séquence électorale 2017, un président ultralibéral avec une assemblée entièrement à sa botte, il est indispensable de reconstruire une opposition de gauche sur de nouvelles bases, avec la recherche d’abord d’une efficacité en laissant de côté les égos, les arrogances et les rivalités inutiles.

Pour cela il est nécessaire d’abord de mettre sur la table les causes de notre échec. Elles sont multiples, et on y reviendra. Mais déjà parlons de ce qui a simultanément créé un espoir et malheureusement aussi une grande confusion et une ambiance regrettable, je veux évoquer ici  l’attitude de Jean Luc Mélenchon (JLM) et de sa création la France Insoumise (FI).

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