L’article en PDF Entretien avec Fabien Roussel : « Face à la collaboration avec le RN, nous choisissons la résistance » Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, appelle la gauche et les Français à résister face à l’alliance conclue entre les macronistes et l’extrême droite. « La coalition du Nouveau Front populaire sera toujours là, et prête à gouverner », assure le responsable communiste, qui rencontrera la candidate à Matignon, Lucie Castets, et la secrétaire générale de la CGT, Publié le 11 septembre … Lire la suite…
La pêche est en crise. On ordonne la casse de bateaux, la menace de sppression de criée … Alors que la France a une des plus grande des façades maritime nous importons 80% de notre poisson. Les professionnels de Loctudy et de St Guénolé s’organisent. ils ont fait un travail remarquable d’analyse et de propositions. Quant au Parti Communiste du Pays Bigouden cela fait des décennies qu’il se bat pour la défense de la pêche artisanale essentielle pour l’économie de notre … Lire la suite…
A l’université d’été du PCF le 26 août à Strasbourg, après avoir reçu les salariés de Clestra en grève depuis deux mois, Fabien Roussel fait un tour d’horizon de la situation politique : international, paix, climat, social..
En Europe l’extrême droite est au pouvoir dans de trop nombreux pays, la Hongrie, la Pologne, l’Ukraine, la Suède, et maintenant l’Italie !
Et en France le RN-FN a fait une entrée massive au Parlement. A qui le tour ?
Albert Camus : “Faites attention, quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet mais ce n’est pas pour prendre de ses nouvelles.”
Bien souvent des régions anciennement acquises à la gauche se réfugient dans l’abstention, ce qui revint à accepter le système, ou dans le vote pour le pire .
Comment expliquer cet acte de désespoir au sein de populations en souffrance.
Lu dans l’Huma après les dernières élections en Italie:
Est-ce que le centre-gauche est seul à porter cette responsabilité ? Souvenons nous aussi de l’évolution du PCI, le parti communiste italien d’Enrico Berlinguer, avec son “eurocommunisme” qui a amorcé le déclin de ce parti, en raison de son flou idéologique et de sa compromission avec la social-démocratie dans un pays où la gauche était très puissante.
Et ailleurs ? Et chez nous ? Les causes sont évidemment multiples :
-** le désespoir créé par la gauche au pouvoir qui a laissé le sentiment que “la gauche ou la droite c’est pareil” dans une bonne partie de la population.
Le désastreux quinquennat Hollande en est la triste illustration. “mon ennemi c’est la finance” disait il, avant de se mettre à son service en embauchant des Valls et Macron…
-** le rôle évident des médias qui répètent qu’il n’y a pas d’alternative et qui poursuivent leur insidieux matraquage anticommuniste.
-** la désillusion créée par l’Union Européenne imposant un ultralibéralisme dont les conséquences sont désastreuses pour les services publics, le social, les politiques énergétiques, etc.
-** le sentiment que depuis quelque temps les luttes revendicatives n’aboutissaient pas, face à un pouvoir méprisant, dur et répressif. Donc qu’il n’y avait plus de changement possible d’où la résignation mélangée à l’insatisfaction.
-** des propositions “défensives” : on rogne nos salaires, donc on demande une revalorisation. On attaque notre système de retraite, donc on se défend pour éviter une aggravation. On supprime des emplois, donc on se bat pour en sauver le maximum. Les discours des syndicats et partis réformistes entretiennent l’illusion que le système est inamovible et qu’il faut simplement le rendre moins insupportable.
Le débat lancé par Fabien Roussel sur le travail, le chômage, donc en fait sur l’organisation de notre système est très intéressant et est un début pour amorcer des propositions de vrais changements. (voir ici l’article à ce sujet et ce qui se cache derrière ce débat).
Améliorer le sort des chômeurs c’est indispensable, mais s’attaquer au chômage c’est bien autre chose… Et pour cela il faut réfléchir à l’organisation du travail dans notre société.
Comme l’explique bien le philosophe Bernard Vasseur, (voir ici l’article à ce sujet) , il ne suffit pas de démontrer que le capitalisme est une catastrophe pour l’homme et pour la planète, il ne suffit pas d’être anticapitaliste, il faut ouvrir des perspectives, il faut créer un espoir.
Pourquoi les classes populaires ont en partie déserté le camp de la gauche soit en s’abstenant soit en choisissant le pire ? Il faut absolument se poser cette question et essayer de trouver des réponses.
Si vous avez des idées à ce sujet faites des suggestions !
On peut saluer l’initiative de François Ruffin qui s’est interrogé à ce sujet après avoir constaté, dans sa circonscription de la Somme, que, comme il aurait pu l’espérer, même le populisme de Mélenchon avait également échoué dans ce domaine. Il n’avait pas réussi a enrayer l’abstention et l’extrême droite continuait à progresser.
Je vous écris du front de la Somme
François Ruffin
Macron, c’est le recul social, c’est le mépris, ce sont les affaires et les cadeaux à la finance.
Dans une démocratie cela suffirait à le disqualifier. Les nombreuses affaires, depuis Benalla jusqu’à la dernière en date avec Mac Kinsey auraient constitué une vague de protestations et sans doute de démissions dans beaucoup d’autres pays. Ici, on s’habitue. Les médias font le service minimum, c’est normal quand on sait à qui elles appartiennent. Heureusement qu’il y a eu cette commission d’enquête conduite par la sénatrice communiste Eliane Assenssi pour dévoiler le scandale. Macron et ses compères, liés directement à ce cabinet d’affaires qui place ses profits au Delaware, paradis fiscal bien connu, ont distribué des millions (argent du contribuable) pour avoir des avis, des “conseils” (au résultat catastrophiques) au lieu de se servir de notre fonction publique dont c’est le rôle.
C’est infiniment plus grave que l’affaire Fillon qui avait fait chuter celui-ci.
La corruption dans certains pays est visible car elle fonctionne dans le bas de l’échelle également ; ici c’est de la corruption au niveau le plus élevé.
Le refrain habituel pour justifier l’austérité “Il faut diminuer les dépenses publiques“.. Et bien non ! Au contraire ! Il faut augmenter les dépenses publiques pour développer les services au public, école, santé, aide à la personne, revenu étudiant, etc.. Vous remarquerez qu’on nous parle toujours de dépenses, de ressources limitées., mais jamais des recettes.
Or le moyen d’avoir des dépenses suffisantes c’est d’augmenter les recettes de l’État, sujet tabou car cela suppose de s’attaquer au système actuel bien rôdé. Cela suppose d’examiner la répartition des richesses, les profits abusifs, l’évasion fiscale, etc.. Et bien sûr cela suppose une volonté politique. C’est un des nœuds du choix actuel.
Les commentaires fusent : La percée Fabien Roussel… Un nouvel horizon pour la gauche…. Le “roussellement” pour le pouvoir d’achat…. Un souffle nouveau… Un nouvel espoir qui bouscule…. Oui au droit universel à l’emploi… Du sang neuf à gauche… Roussel, la classe populaire… Quelques liens : Le blog du Travailleur Bigouden : https://pcbigouden.fr/ Le site Fabien Roussel 2022 : https://www.fabienroussel2022.fr/ Son programme : https://www.fabienroussel2022.fr/le_programme
Quels que soient nos aprioris sur le parti communiste un tel discours lance le débat sur l’analyse de la situation et la nécessité d’une rupture radicale pour le bien de tous. Les idées et propositions avancées ici sont l’occasion de discuter, de proposer, de mobiliser, de bouger. Le discours de Fabien Roussel le 11 avril 2021 à la suite de la conférence nationale du PC
2022 : Mélenchon, candidat de la LFI, propose un accord aux communistes. Remarque de Fabien Roussel : « Je pourrais aussi répondre à Jean-Luc que comme nous partageons beaucoup de choses, que nous l’avons soutenu pendant deux campagnes présidentielles, il pourrait pourquoi pas lui aussi nous soutenir cette fois-ci. »
Ci-dessus une manifestation solitaire – pour raison de confinement – du propriétaire de La Maison de la Presse à Chateaulin, un lieu convivial et engagé. La crise actuelle révèle le mur dans lequel nous ont conduit les politiques libérales. Tout en promettant un “avenir différent” E. Macron poursuit sur sa lancée.. Nous n’avons rien à attendre de ce pouvoir. Ce sont les “derniers de cordée” qui portent le pays à bout de bras, alors que les “premiers de cordée” montrent leur … Lire la suite…