La paix est notre bien le plus précieux. Stop aux discours belliqueux et à la course aux armes !

Dés le début, avant même 2014 date réelle du départ de la guerre, les dirigeants européens prisonniers de l’OTAN, ont envenimé et attisé le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Cette guerre aurait pu être évitée..
  voir  mes anciens articles sur l’Ukraine..
Et après le déclenchement de la guerre, après l’agression russe, ces dirigeants de l’UE ont alimenté la guerre sans jamais mettre en avant la recherche de cesser le feu par la diplomatie.. Combien de morts auraient pu être évités !

Et maintenant Macron, en plein fiasco dans tous les domaines, tente de se refaire une gloriole en jouant au chef de guerre, aidé pour cela par le lobby de l’armement. C’est un jeu dangereux et irresponsable.. 
Construire des engins de mort au lieu d’écoles et d’hôpitaux voilà le projet des dirigeants européens au service de l’OTAN. Quelle belle perspective pour la jeunesse !

Macron, Glucksman et cie  avec leurs déclarations russophobes continue à mettre de l’huile sur le feu pendant des négociations qui semblent avance

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Dans La Voix du Nord

« 50 000 monuments aux morts dans nos communes, ce n’est pas assez ? »
Fabien ROUSSEL

Une musique martiale inquiétante parcourt plateaux de télévision et divers colloques jusqu’au congrès des maires de France.

C’est dans cette enceinte que le chef d’état-major des armées françaises (Cema) s’est transporté sur ordre du président de la République pour un affreux discours de préparation et d’éducation à la guerre.

 Chargé de tétaniser les citoyens, au cœur d’une crise politique sans pareille, ses apparitions ressemblent furieusement à la préparation d’un élargissement des pouvoirs du président de la République pour un gouvernement par la peur.

Le texte de son discours mériterait d’être disséqué mot à mot tant ; il sent l’odeur de la poudre et gronde du bruit des missiles qui détruisent tout : « On a tout le savoir, toute la force économique et démographique pour dissuader le régime de Moscou… Ce qu’il nous manque, et c’est là où vous avez un rôle majeur, c’est la force d’âme pour accepter de nous faire du mal pour protéger ce que l’on est », a ainsi déclamé le général.

« Si notre pays flanche parce qu’il n’est pas prêt à perdre ses enfants, a-t-il insisté, parce qu’il faut dire les choses, de souffrir économiquement parce que les priorités iront à la production de défense, alors on est en risque ».

Le plus haut gradé de France veut donc embarquer les maires dans sa croisade militariste en leur demandant d’organiser des porte-à-porte pour expliquer aux familles qui n’ont déjà pas grand-chose, qu’elles doivent encore plus se serrer la ceinture tout en préparant le paquetage de leurs enfants qu’il « faudrait accepter de perdre ». C’est purement ignoble.

« Accepter » d’envoyer nos enfants et nos petits-enfants se faire trouer la peau ? Contre qui ? Dans quel but ? Et dans l’intérêt de qui exactement ?

« Pour protéger ce que l’on est », nous dit-il ! En somme, protéger le capitalisme national et européen aligné sur l’impérialisme américain qui n’a que faire des travailleurs et des jeunes ukrainiens ou russes, eux-mêmes déjà enrôlés dans une stratégie de sacrifices et de destructions pour la satisfaction des ambitions de puissance et de la grande oligarchie qui s’est emparé de ces deux pays. D’un côté, l’Union européenne a décidé d’intégrer à marches forcées l’Ukraine à son projet, en accentuant encore plus les concurrences entre travailleurs, et entre de larges cercles de petites et moyennes entreprises. De l’autre, M. Poutine et son projet de retour aux frontières de la grande Russie tsariste.

Par-dessus, M. Trump, qui vise la Chine, souhaite aussi élargir les frontières d’exploitation de nouveaux territoires dans l’Arctique, en Afrique ou en Ukraine pour y extraire les minerais rares servant à alimenter à bas prix l’industrie de la nouvelle accumulation capitaliste des seigneurs de la Tech et de l’industrie militaire.

En chœur, des généraux des différents pays européens en mission exigent notre soumission à la sale « économie de guerre » et invitent à « sacrifier nos enfants » pour la patrie, pour des « valeurs ». Or, la seule patrie du système est celle de l’argent-roi, et ses seules valeurs se réduisent aux cotations boursières des banques et des multinationales.

Après la bouillabaisse idéologique des « compromis » et autres appels à la « raison », pour faire accepter un budget d’austérité et de militarisation et des dispositifs de destruction de conquis sociaux, la distillation de la peur par le président de la République et ses aventurismes guerriers deviennent très préoccupants, très inquiétants.

Ils dégagent la voie à de nouveaux autoritarismes, ils testent la possibilité de renforcement du pouvoir du monarque-président au nom de « la dangerosité » de la situation.

La guerre contre le peuple Ukrainien doit d’urgence s’arrêter, mais rien n’indique que l’armée russe soit aux portes de Berlin ou de Strasbourg. Par contre, contrairement aux engagements américains et de dirigeants européens aux dirigeants soviétiques puis russes, l’OTAN est bien aux frontières de la Russie. C’est là le début du problème. Il n’y a donc pas d’autres voies raisonnables que celles de la discussion, de la diplomatie et de la coopération pour sortir des impasses guerrières qui ont déjà fait trop de morts innocents, trop de destructions, trop de vies gâchées, trop de perte de temps qui aurait dû être utilisé à construire une maison commune européenne incluant la Russie et l’Ukraine.

Une maison commune qui ne soit pas un marché. Un espace de production de paix et d’humanité. Un espace de coopération culturelle et de bifurcation vers la justice sociale et la justice climatique. Un espace politique qui rejette la colonisation des pays du Sud et s’inscrit dans un nouveau projet de développement humain et écologique face aux menaces des modifications climatiques et contre le pillage des ressources naturelles de ces pays par les grandes transnationales capitalistes. Voilà l’un des enjeux décisif pour une nouvelle Europe : le sort des peuples et des jeunesses des pays du Sud.

Dans ces conditions, une défense nationale efficace ne doit plus être conçue comme un moyen d’asseoir la domination sur d’autres peuples, mais comme un vecteur essentiel d’une nouvelle politique internationale de paix dans le cadre du droit international. Comme un rouage de la sécurité humaine globale. La défense doit donc devenir le moyen d’une efficace diplomatie.

S’ils ne s’inscrivaient pas dans un militarisme déchaîné, un chef d’état-major des armées et un président de la République agiraient tout autrement au moment même où le président des États-Unis concocte un projet sur l’Ukraine, bien plus complexe et ambigu* que ne veulent en dire les simplistes commentateurs professionnels chargés d’allumer les mèches des sales bombes de la guerre.

La méthode Trump n’est pas la bonne, car elle méprise les principes de base du droit international et écarte l’Organisation des Nations unies. Elle n’associe pas les principaux protagonistes et ne projette aucune vision d’un avenir de paix durable pour le continent européen, car l’objectif essentiel reste d’écarter la Russie de la Chine, d’exacerber les guerres économiques et de dominer l’exploitation des minerais rares de nouveaux territoires.

Dès lors que cette guerre se transforme en un conflit entre l’OTAN et la Russie, il conviendrait d’associer des pays tiers comme la Chine, l’Inde, l’Afrique du Sud ou le Brésil qui ont déjà formulé des propositions de plans de paix. Il conviendrait de tenter de progresser sur ce qui n’a pas été fait dans les années 1990 lors du basculement qu’a constitué la chute du mur de Berlin : négocier un « nouvel ordre international » plus juste, incluant un nouveau système de garantie de la sécurité de tous les pays de l’Europe continentale. Au-delà, c’est la sécurité collective mondiale qu’il faudrait rebâtir et dissoudre l’OTAN piloté par l’impérium Nord-américain.  L’exact opposé des stratégies de puissance, des uns et des autres, sur fond de guerres économiques, sociales et monétaires dont les travailleuses et les travailleurs, les peuples sont les fantassins.

C’est une alliance active des peuples, des travailleurs aux intérêts communs, pour la paix et la justice qui peut faire bouger la donne. L’une des priorités devrait être de réintroduire les Nations unies dans le processus de discussions et l’élaboration d’une solution globale respectant l’Ukraine et sa souveraineté territoriale, tout en excluant son entrée dans l’OTAN dès lors qu’une architecture nouvelle de sécurité commune européenne serait décidée et garantie internationalement par l’Assemblée générale de l’ONU. Un tout autre projet que celui de « souffrir économiquement » et de « perdre nos enfants ».

Contre la stratégie de la peur visant à faire accepter le pire, il convient d’appeler à la mobilisation populaire pour que la grande paix humaine et le désarmement, pour que la justice remplace le grand chaos projeté par les généraux et les chefs d’État.

Cette mobilisation et la coordination des forces de paix des pays européens comme russes, devraient se fixer l’objectif d’obliger les dirigeants européens à se saisir de l’occasion du débat ouvert par le plan Trump pour porter un processus neuf de paix durable et de coopération sur tout l’espace de l’Europe continentale et d’un processus pour construire une sécurité humaine globale : sécurité sociale et d’accès à l’éducation, sanitaire, alimentaire, climatique…

Il y a tout lieu de se saisir de  l’article 17** de ce plan qui projette la prolongation de la validité des traités sur la non-prolifération et le contrôle des armes nucléaires. C’est l’occasion de donner encore plus de force aux actions engagées pour le respect du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et pour obtenir la signature par les grandes puissances du Traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN).

Pour nos enfants, nous refusons l’anéantissement de notre humanité que nourrissent le militarisme et les bouleversements climatiques.

Pour nos enfants, nous choisissons clairement, fortement, farouchement les voies de la paix et de la sécurité humaine.

Patrick Le Hyaric

24 novembre 2025

https://patrick-le-hyaric.fr/pour-nos-enfants/