
Il paraît qu’on avait rarement vu les membres des Nations Unies applaudir si longtemps : pas moins de 6 salves d’applaudissements pour Lula.
Son discours mériterait finira peut être dans les livres d’histoire. Il a été repris massivement par les réseaux sociaux mais fut moins prisé que celui de Trump par les médias qui ont plus parlé des propos déconnectés, déplacés, mensongers de Trump. Des propos indignes du plus grand Etat de la planète alors que des vérités la trame du discours du président brésilien.
Dans un mois, le Brésil accueille la COP30 à Belém. Lula a donc profité de sa tribune pour rappeler quelques évidences que beaucoup préfèrent oublier : une année 2024, élue la plus chaude jamais enregistrée, une déforestation mondiale toujours aussi mortifère, et une transition énergétique qui a bien besoin de mieux respecter les droits humains.
Mais sur l’écologie, Lula a surtout choisi de mettre l’accent sur le besoin de justice climatique : « Les pays en développement affrontent la crise climatique en plus de tous leurs autres défis. Pendant ce temps, les pays riches vivent sur le dos de deux siècles d’émissions. Réclamer plus d’ambition et un meilleur accès aux ressources, ce n’est pas de la charité. C’est de la justice. »
Et la partie climat n’était qu’un morceau d’un discours beaucoup plus large sur les enjeux internationaux : Lula a parlé démocratie ; génocide en cours en Palestine ; lutte contre l’autoritarisme, contre la faim, contre la pauvreté ; taxation des ultra-riches et justice fiscale ; besoin de règlementation sur le numérique ; réduction des dépenses militaires, etc.
Il fit un discours structuré, global, et qui s’est conclu avec un rappel à l’ONU et à ses membres sur leur rôle historique : « Notre mission est de redonner à l’ONU son rôle de porteuse d’espoir, de promotrice de l’égalité, de la paix, du développement durable, de la diversité et de la tolérance. »
Alors pourquoi ce silence dans les médias télévisés, parlés ou écrits ? Parce que les rédactions font le choix de Trump. Mettre en avant le mensonge plutôt que l’ambition. Ils choisissent « l’apprenti dictateur » comme l’a qualifié la page Une de l’Humanité.
Chaque jour, les réactions aux derniers propos du président américain font croire que le monde entier fonce dans le mur, avec un système médiatique qui préfère nous servir du cynisme en boucle.
Mais l’avenir du monde et de l’Humanité ne s’appelle pas Trump, cet avenir appartient aux peuples ! A la paix, à la coopération, au partage, l’égalité, à l’autodétermination comme l’ont rappelé de nombreux chefs d’Etats à cette tribune de l’ONU qui ne veulent plus de domination, d’hégémonie, de colonisation et de guerres !
Le discours complet de Lula
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