Fins de r ègnes. Au pluriel.

Fin de r ègne pour la macronie 

La Macronie est à l’agonie. Triste spectacle qui nous est offert en ce moment.

le bilan de Macron est catastrophique.
La dette a bondi sous son sa direction.

Le pays se désindustrialise : fermetures d’entreprises, délocalisations..
Les inégalités ont explosé
Les cadeaux aux plus riches et aux très grandes entreprises ont saigné les recettes.
La précarité a augmenté, les perspectives pour les jeunes sont alarmantes, bref un fiasco total.
De plus sa politique de développement de l’armement non seulement nous coûte cher mais est très dangereuse.

8 ans de Macron que c’est long !

Il a voulu imposer sa réforme des retraites, contre tous les Français, de façon brutale avec des 49 3 et des gaz lacrymogènes.
Rien d’étonnant à ce que la réforme des retraites soit, aujourd’hui, au cœur de toutes les négociations. Elle demeure une profonde ligne de fracture politique. Mais pas seulement. Elle est aussi l’emblème de la présidence jupitérienne d’Emmanuel Macron : un texte technocratique, élaboré sans concertation, destiné avant tout à satisfaire les marchés financiers sur la maîtrise des dépenses publiques, le tout adopté par 49.3 au mépris de la représentation nationale, de millions de manifestants et d’une opinion publique largement hostile… Un condensé d’arrogance antidémocratique et antisociale. Une rupture entre la minorité de la France « d’en haut » et la majorité de la France « d’en bas ».
Il s’est conduit comme un enfant gâté qui tape du pied quand on ne lui obéit pas. On finit par se demander s’il est intelligent. Le grand capital a eu des serviteurs autrement talentueux.

Plus grave encore il a joué avec le feu en utilisant le RN comme interlocuteur privilégié et a favorisé la montée du parti de la haine. Il s’est même emparé de thèmes de l’extrême droite en les banalisant. Impardonnable !

La macronie est complétement discréditée, à bout de souffle. Les rats commencent à quitter le navire en perdition : Gabriel Attal, Edouard Philippe, avant d’autres sans doute.

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Fin de règne pour la 5e République

Après le quinquennat Sarkozy puis Hollande puis Macron on voit très bien que l’on est dans un système présidentiel de type bonapartiste contraire à la démocratie et source d’abus de pouvoir.
Une personne seule a les pleins pouvoirs pendant 5 ans, peut renier ses promesses et s’opposer aux vœux de la population avec mépris et brutalité.
Cela montre bien le caractère non démocratique de cette Constitution de la 5e République.
L’élection du président de la république au suffrage universel doit être abolie. Seuls deux candidats sont admis au second tour dans un match où l’on est obligé de voter pour le moins pire,  un vote contre, pas un choix. On nous parle de personnages au lieu de programmes, et c’est celui qui a la faveur des médias  et des puissants appuis qui gagne – Mc Kinsey par exemple pour Macron-.
Quant à la stabilité  que l’on nous avait vantée, on voit ce que ça donne en ce moment.
Oui il faut changer de République il faudra une assemblée constituante qui préparera une 6e République démocratique, sans régime présidentiel ni 49.3
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Fin de règne pour le capitalisme

Là je fais un beau rêve, car cette fin du capitalisme  ne semble pas imminente.
Pourtant le capitalisme ne résout aucun des problèmes du monde, il est impuissant et nocif, pour les êtres humains et pour la planète.
Le capitalisme est malade, on constate les dégâts causés par ce système aussi bien auprès de la population que de l’environnement. C’est un système injuste, un système aberrant où une poignée de privilégiés s’empare de toutes les richesses et impose sa loi.
Abattre le capitalisme est une nécessité.
Construire un communisme du 21e stècle, un vaste chanter..
Les derniers sursauts du capitalisme peuvent être terribles, la bourgeoisie a toujours préféré le fascisme plutôt que de rendre le pouvoir.
Il y a du travail pour en arriver là : faire prendre conscience à la population qu’elle a intérêt au changement, puis rassembler.. Ne tombons pas dans le piège de toutes les divisions que l’on nous suggère. Nous avons TOUS intérêt à nous débarrasser du capitalisme.
Le changement ne viendra pas tout seul, il ne peut provenir que de grandes luttes sociales.
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Voir aussi :
 
 
 
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En annexe, l’appel au président pour un gouvernement de gauche, le 9 octobre 2025

 

Mnsieur le Président, entendez le pays !

Depuis des mois, la France exprime avec force son besoin de changement.

À travers les urnes en juillet dernier, dans la rue depuis septembre, dans les débats publics, nos concitoyennes et nos concitoyens réclament une autre voie plus juste et plus démocratique, des réponses concrètes contre la vie chère, pour les salaires, l’emploi, l’industrie, les services publics, la transition écologique. Cette demande, claire et persistante, ne peut être ignorée plus longtemps.

L’échec des gouvernements successifs n’est rien d’autre que le refus d’un changement de politique sur des aspirations majoritaires dans le pays que sont le rejet du recul de l’âge de départ à la retraite ou la demande d’une fiscalité plus forte des plus riches et du capital, et la conséquence d’une méthode antidémocratique qui impose des choix sans débat au Parlement.

Le pays a besoin d’un changement de cap. De changements indispensables pour améliorer le quotidien des Français·es et sortir le pays du chaos dans lequel il navigue à vue depuis plus d’un an.

A l’heure où vous vous apprêtez à nommer un nouveau Premier ministre, persister dans l’obstruction serait fragiliser encore davantage notre démocratie, au moment où elle a besoin d’être au contraire restaurée et protégée.

Quelle excuse vous reste-t-il pour justifier le refus de la cohabitation ? Le gouvernement Barnier devait être le gage d’une stabilité institutionnelle retrouvée : il n’aura été qu’une courte parenthèse, tout comme celui de François Bayrou, sans parler de l’implosion du gouvernement Lecornu, qui n’aura même pas duré 24h.

Il est temps de tirer les leçons de cette séquence.

La France a besoin d’un gouvernement de gauche et écologiste qui propose une autre politique, un projet de budget de justice sociale et fiscale et permette au Parlement de débattre sans entrave de ce projet.

 

Monsieur le Président, vous avez le choix.

Soit vous persistez dans l’isolement et le déni, et vous prendrez devant l’Histoire la responsabilité d’avoir considérablement aggravé la fracture entre le peuple et ses institutions.

Soit vous écoutez le pays, vous respectez la démocratie et vous ouvrez une nouvelle étape : celle d’une cohabitation par la nomination d’un Premier ministre et d’un gouvernement de gauche et écologiste qui permettra la construction de majorités à l’Assemblée. 

  • Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste
  • Fabien Roussel, Secrétaire national du Parti communiste français
  • Marine Tondelier, Secrétaire nationale des Écologistes

10 octobre :
Il a dit NON.. NA..
Le petit monarque refuse toute idée d’un gouvernement de gauche et s’enferre dans son obstination.
Le social il s’en moque.
Le creusement de la dette il s’en moque.
La démocratie il s’en moque.
La montée de la peste brune il s’en moque, ou bien il  préfère cela, on se le demande..