Les mauvaises fréquentations d’Emmanuel Macron

Réceptions avec les honneurs de Trump, puis d’Erdogan, puis Netanyaou… Qu’importent les principes, les droits de l’homme, la dignité. 14 juillet 2017 : Donald Trump invité “d’honneur” au défilé du 14 juillet ! Provocation ou inconscience ou ??? 10 décembre 2017 : réception de Netanyahou, l’oppresseur des Palestiniens, celui qui ne respecte aucune des résolutions de l’ONU, qui colonise un pays impunément. 5 janvier 2018 réception du dictateur Erdogan qui en Turquie emprisonne les opposants, verrouille la presse, bombarde les Kurdes, … Lire la suite…

Démocratie ? Pas en Europe.

J.C Juncker : “Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens“. C’est clair et net : la démocratie en Europe il n’en est pas question pour eux. Les traités, imposés par eux, sont des textes sacrés. D’ailleurs les Français avaient voulu s’opposer en 2005 (victoire du NON au référendum), heureusement pour eux il n’en n’a pas été tenu compte. Dictature de la finance, mais dictature de fait… La Troïka n’a plus qu’à proposer la suppression des élections … Lire la suite…

Islamisme et dictature, les deux faces d’une même pièce

Kamel Daoud et Alaa el Aswany : deux écrivains arabes dialoguent au cœur des convulsions du monde.
Dans l’Humanité  Mardi 2 JUIN, 2015

Les auteurs, l’un égyptien, l’autre algérien, échangent sur le printemps arabe, le poison islamiste, les droits des femmes… entretien exclusif.

Le premier est égyptien. Le second est algérien. Alaa El Aswany et Kamel Daoud sont deux figures de la littérature universelle, deux intellectuels arabes qui, par leur écriture et leur engagement, posent un regard lucide sur les mouvements du monde. El Aswany était place Tahrir dès les prémices de la révolution égyptienne, et auparavant dans l’immeuble Yacoubian où il décrivait à travers les portraits savoureux des locataires de cet immeuble niché au cœur du Caire la corruption et la montée de l’islamisme. Daoud a traversé la « décennie noire » avant de prendre la plume pour exorciser les démons de l’obscurantisme et s’aventurer dans une langue française qu’il a faite sienne. Elle fut le « butin de guerre » de Kateb Yacine, il en fait son « bien vacant ». L’un et l’autre parlent librement. Du pouvoir politique, de l’extrémisme religieux, de la corruption, de la démocratie, de la révolution et des femmes. Leurs propos se situent à contre-courant du flux d’informations anxiogènes qui nous empêche de penser. À la lecture de leurs ouvrages respectifs, on mesure combien l’un et l’autre sont visionnaires, à l’instar de tous les poètes. Alaa El Aswany et Kamel Daoud sont pareils à ces lucioles dont Pasolini déplorait la disparition et qu’ils rallument dans la nuit.

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