Pas de politique sociale sans s’en donner les moyens ! Les divergences sont grandes à gauche..

Le refrain habituel pour justifier l’austérité “Il faut diminuer les dépenses publiques“.. Et bien non ! Au contraire ! Il faut augmenter les dépenses publiques pour développer les services au public, école, santé, aide à la personne, revenu étudiant, etc.. Vous remarquerez qu’on nous parle toujours de dépenses, de ressources limitées., mais jamais des recettes.
Or le moyen d’avoir des dépenses suffisantes c’est d’augmenter les recettes de l’État, sujet tabou car cela suppose de s’attaquer au système actuel bien rôdé. Cela suppose d’examiner la répartition des richesses, les profits abusifs, l’évasion fiscale, etc.. Et bien sûr cela suppose une volonté politique. C’est un des nœuds du choix actuel.

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La dette. Une réalité, mais un argument utilisé par les libéraux pour promouvoir l’austérité et empêcher le progrès social.

Lire cet article de JF Ponsot en PDF Le piège de la dette Covid… et sa solution Mercredi 24 Mars 2021 dans l’Humanité, par Aurélien Soucheyre avec Cyprien Boganda L’endettement public a explosé avec la pandémie ? Élus de gauche et économistes déconstruisent la réalité de ce fardeau et appellent à investir face à l’urgence écologique et sociale. C’est une petite dette qui monte, qui monte, qui monte… La crise du Covid a provoqué un surplus d’endettement public de 215 milliards d’euros en … Lire la suite…

Crise : une mise au point de l’économiste Denis Durand

“La crise la plus violente de l’histoire du capitalisme en temps de paix” pourrait provoquer la suppression de plus de 150 millions d’emplois selon l’OIT. Denis Durand en fait l’état des lieux, dément les idées reçues et propose des moyens de la résoudre. L’économiste Denis Durand est ancien directeur adjoint de la Banque de France, codirecteur de la revue “Économie et Politique” Les trois idées reçues qu’il réfute et pour lesquelles il avance des propositions : Le virus serait la cause … Lire la suite…

Plus jamais ça ! Préparons le jour d’après..

Quelques publications complétement d’actualité : la bataille des jours d’après commence maintenant. S’en sortir d’abord, mais aussi en tirer des leçons. 1 – Les confinés et les somnambules. Anticiper la refondation politique d’après-coronavirus, par Serge Le Quéau: membre de Solidaires et Attac  2 – La bataille des jours d’après commence maintenant, par Fabien Roussel 3 -Appel. “Plus jamais ça ! Préparons le jour d’après” 18 responsables d’organisations syndicales, associatives et environnementales parmi lesquels Philippe Martinez (CGT), Aurélie Trouvé (Attac), Jean-François Julliard (Greenpeace) et … Lire la suite…

Le coût du capital.

Et que font les banques dans les paradis fiscaux ? Quelques exemples (télécharger en pdf) 1% de la population détient 48% des richesses mondiales. +53,5 milliards d’€ en 1 an pour les 10 plus grandes fortunes de France, soit une moyenne de 5 milliards d’€ 5 milliards d’euros, c’est un salaire de 417 000 000 €/mois soit 285 874 fois le Smic  Le “coût du travail” est une aberration pour nous conditionner. Le travail ne coûte pas, c’est lui qui … Lire la suite…

Impasses du capitalisme : une grande banque donne raison à Marx

UNE NOTE DE NATIXIS EXPLIQUE LA SPÉCULATION, LES INÉGALITÉS DE REVENUS, LES CRISES FINANCIÈRES À VENIR…

(ne pas manquer en fin d’article la vidéo d’un quart d’heure, petit cours d’économie politique intitulée Marx revient, par Maurice Ulrich)

Si les capitalistes utilisent la spéculation et réduisent les salaires, c’est, explique l’économiste de la banque Natixis Patrick Artus, pour contrer la baisse tendancielle du taux de profit décrite par Marx. Au risque de déstabiliser l’économie tout entière et de la faire basculer dans la crise.

Personne ne s’attendait à ce que l’offensive vienne de ce côté-là de la barricade. Encore moins du cœur même du capital financier. « La dynamique du capitalisme est aujourd’hui bien celle qu’avait prévue Marx », donne pour titre à sa dernière note pour la banque Natixis l’économiste Patrick Artus. Graphiques à l’appui, celui-ci entend démontrer la réalité décrite par Marx de l’une des contradictions fondamentales du capitalisme et aussi l’un de ses moteurs, connue sous le nom de « baisse tendancielle du taux de profit ». Une des « lois » du capitalisme dont l’existence est la plus contestée par les adversaires du marxisme, sans doute parce qu’elle explique pourquoi le capitalisme porte en lui sa propre crise. Si « les “capitalistes” utilisent les activités spéculatives » et réduisent les salaires jusqu’à la limite du possible, c’est, explique Patrick Artus, pour contrer « la baisse de la productivité du capital » qui menace leurs profits. Au risque de déstabiliser l’économie tout entière et de la faire basculer dans la crise.

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Les criminels des temps modernes, un point de vue par Jean Gay

LES « CRIMINELS DES TEMPS MODERNES » en PDF
La nation est en danger, il faut battre le tambour, Par JEAN GAY INGÉNIEUR RETRAITÉ, dans l’Humanité du 12 mai 2017

La nation est mise en danger dans les fondements de son pacte républicain pour une cohésion sociale. L’enfoncement dans la crise, la précarité, le non-emploi et les trafics de vie et de survie, y compris par des activités criminelles, mettent en danger toute la société française dans une réalité d’effondrement de l’industrie, de déficit de la balance commerciale, des trafics, des violences portées par les communautarismes, tandis que la quasi-totalité des « sachants » et de la classe des économistes et des traders distillent depuis quarante ans les mêmes recettes.

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La start-up est le consensus social-libéral de notre époque

La start-up est le consensus social-libéral de notre époque, entretien avec Eric Sadin Le philosophe Éric Sadin est depuis une quinzaine d’années l’un des observateurs les plus critiques des conséquences du numérique sur notre société, et de la vision du monde qui en découle. POURQUOI CETTE GLORIFICATION DES STARTUP ET DES JEUNES ENTREPRENEURS ? ÉRIC SADIN Cela vient du mythe du garage. De ces ingénieurs qui s’affranchissaient d’une forme d’autorité et qui s’inscrivaient dans la prise de risque, l’audace et l’aventure … Lire la suite…

Joseph Stiglitz : « L’Union européenne est en train de détruire son avenir »

Le prix Nobel d’économie, qui publie un ouvrage sur les inégalités,estime que les Européens “ont oublié” que la dette est “l’assurance de la prospérité future”.. http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/09/01/joseph-stiglitz-l-union-europeenne-est-en-train-de-detruire-son-futur_4742246_3234.html

Joseph Stiglitz : “La grande fracture”

A l’occasion de la sortie de son livre “La grande Fracture” le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz a été reçu par plusieurs médias. Interrogé par Le Figaro sur des déclarations de l’ancien ministre des Finances grec Yanis Varoufakis, selon lequel l’intransigeance allemande face à la Grèce aurait eu pour but d’effrayer la France et de la convaincre de suivre la voie de la rigueur, l’économiste américain a déclaré: “je le crois”. “Le gouvernement de centre-gauche en France n’a pas été capable de tenir … Lire la suite…

Les classes sociales, ça existe encore ?

Débats et Controverses dans l’Humanité du 7 avril 2015 (extraits)
Les classes sociales sont-elles toujours un point de repère pertinent dans notre société ?
Alors que le concept de classes moyennes s’impose en France
LES CLASSES SOCIALES : UN OBJET SOCIOLOGIQUE RETROUVÉ

« La fin des classes sociales semblerait une évidence pour de nombreux auteurs contemporains, au point que cette question a disparu de la production des sciences sociales (…). Objectivement visibles mais subjectivement désarticulées, les classes sociales sont porteuses d’un avenir plus ouvert qu’on ne le conçoit généralement. » Louis Chauvel (OFCE).
KARL MARX« L’HISTOIRE DE TOUTE SOCIÉTÉ JUSQU’À NOS JOURS N’A ÉTÉ QUE L’HISTOIRE DE LUTTES DE CLASSES. » LE MANIFESTE DU PARTI COMMUNISTE.


NOURRIR LA CONSCIENCE DE CLASSE
Par Nasser Mansouri-Guilani Économiste

La réponse se trouve dans les propos d’un financier américain : il y a une lutte des classes dans le monde et, pour l’instant, c’est ma classe qui l’emporte ! Cette formulation exprime une identité de classe à travers la lutte des classes. Sans cette identité, le mot devient pervers, par exemple lorsqu’on parle de la classe politique qui gouverne le pays de façon indifférenciée. Une telle formule favorise le simplisme et l’extrême droite.

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