Ventes d’armes – Le gouvernement Macron-Le Drian se mure dans le silence. Des milliers de tués au Yemen et ailleurs… Refus d’en parler.

dans l’Humanité du 25 octobre

L’article complet de Mediapart (25 octobre) en pdf

Les Rafale, vendus par les dirigeants français depuis des années, tuent régulièrement au Yemen. Ils sont efficaces ! Hélas… Et ils sont fiers ! Notre industrie de l’armement est en pointe… Ils ne sont même pas capables d’avoir honte.


Appel collectif, 29 octobre 2018

Yémen : briser le silence et faire cesser les livraisons d’armes

La guerre civile au Yémen est devenue depuis 2015 une guerre internationale, avec notamment l’intervention des forces armées de la coalition menée par l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, dans les airs, sur terre et sur mer.

Plus que les combats, ce sont les attaques aériennes en particulier contre les civils et les infrastructures vitales, les hôpitaux, les marchés, les écoles, qui font des victimes par milliers. La misère gagne, la malnutrition progresse, les secours essentiels destinés à ces populations ne leur parviennent qu’insuffisamment et irrégulièrement, malgré les exhortations des Nations Unies pour des « corridors humanitaires ». Les enfants sont les premières victimes de cette situation.

La France, comme d’autres pays, est un important fournisseur d’armes et de munitions qui sont utilisées dans la région…. suite du texte avec les signatures à télécharger en pdf


Une émission de Mediapart, décembre 2017, ayant gardé toute son actualité hélas.

La guerre au Yémen est aujourd’hui une catastrophe humanitaire (plus de 10 000 morts, des millions de déplacés, une épidémie de choléra, des difficultés considérables pour approvisionner les populations en vivres et denrées essentielles), dont le principal responsable est identifié : l’Arabie saoudite. Par ses bombardements indiscriminés et son blocus maritime, le prince héritier Mohamed ben Salmane, qui a pris la décision de lancer son pays dans cette guerre, plonge le Yémen dans le sang et la souffrance. Mais MBS, comme on le surnomme, n’est pas seul. Il dirige une coalition de pays arabes à laquelle participent indirectement les pays occidentaux. Les États-Unis bien sûr, qui l’encouragent au nom de la lutte contre le terrorisme (Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA) est basé au Yémen, et l’État islamique y possède des combattants). Mais aussi la France qui, par ses ventes d’armes, facilite le bellicisme saoudien.

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