La grande misère des hôpitaux. Ce n’était pas une fatalité. Il y a des responsables.

Manque de lits et de personnel dans les hôpitaux. Surmenage des personnels.
On les connait les coupables : ils se nomment Sarkozy, Hollande, Macron.
Pour que leurs amis de la finance se goinfrent ils ont sacrifié Santé, Éducation, et tous les  Services publics.
A quand un tribunal populaire pour les juger ?

« Oui si nous sommes dans cette situation face à  cette crise, c’est parce que depuis des années les hôpitaux ne sont plus gérés comme des services publics dans l’intérêt général mais comme des entreprises qui ne doivent pas couter un sou à  la collectivité publique
Pire on laisse tomber ce qui est « rentable » sans gros investissement autrement dit rentable à  court terme.
C’est la logique libérale qui démantèle les services publics et abandonne des plans entiers de la population, là où ils s sont le plus nécessaires : les quartiers les plus pauvres et les territoires
ruraux 
Quand va-t-on être capable de faire un large rassemblement pour dénoncer tout cela afin de nous éviter de nous retrouver obliger de choisir entre la peste et le choléra. »

(Marie-Christine Vergiat, ex députée européenne du Front de Gauche,  sur Facebook à propos de l’image ci-dessus)


Et ce que Macron n’a bien sûr pas dit dans son discours du 28 octobre :

Le gouvernement continue de supprimer des lits !

Voir la carte des suppressions (article de Bastamag du 29 octobre)
 
Un exemple parmi d’autres, en Essonne :

Olivier de Soyres, médecin réanimateur :

« Médecin réanimateur à Toulouse, j’ai eu l’honneur de soigner des patients Covid-19 graves.
Ceux qui sont si malades qu’il faut les maintenir endormis, intubés, sous respirateur artificiel, parfois pendant six semaines.
À ce titre, je me permets ici d’aborder les questions de maladie, de soins et de liberté que cette crise soulève.
À l’heure où les villes françaises instaurent le masque obligatoire dans les rues, où les cinémas referment faute de public, où les restaurateurs constatent la frilosité des clients, où les plans sociaux se préparent, on désespère d’entendre la voix de la raison et de la liberté.
À condition d’avoir des réanimations en état de fonctionner, on ne meurt pour ainsi dire plus du Covid-19.
Cette phrase peut choquer mais c’est notre expérience.
Quand les services n’étaient pas débordés, seulement très mobilisés, avec des personnels préparés et formés, ce qui a été notre cas à Toulouse, les patients ont survécu.
Certains sont morts AVEC le Covid, mais pas DU Covid.
Comme ce patient cancéreux ne pesant plus que 37 kg pour 178 cm qui, en contractant le virus, a vu sa vie raccourcie de quelques jours.
Ces patients ne peuvent justifier le chômage des jeunes.
Ni les dettes abyssales laissées aux générations suivantes.
Ni le renoncement massif à nos modes de vie.
Oui, nous autres soignants, avons eu du travail, certains se sont contaminés.
Peu en sont morts, et probablement plus aucun n’en mourrait aujourd’hui.
C’est notre métier, et nous nous mobilisons tous les jours contre un tas d’autres maladies.
La censure morale que certains soignants veulent exercer est une insulte à notre profession.
Tous les jours, des gens meurent au travail ou en y allant.
Les sauveteurs en mer nous demandent-ils d’arrêter baignade et plaisance au prétexte des risques ?
Le virus est là.
La majorité n’en subira pas de dommage significatif.
Il est parfois virulent mais on sait maintenant soigner la majorité des cas graves.
Alors remettons-le à sa juste place ; n’en faisons pas un terroriste, c’est-à-dire un agent dont l’impact psychologique et sociétal dépasse de loin son impact physique.
Avant l’hiver qui risque de voir la contagiosité augmenter, il faudrait plutôt avoir un plan pour pouvoir mieux soigner les cas sérieux.
Armons les hôpitaux pour faire face efficacement, formons du personnel médical supplémentaire à la réanimation spécifique des Covid graves.
C’est possible !…
Et vivons. Vivons Libres !… »
Source : Le Parisien, opinion
 

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