L’ERREUR STRATÉGIQUE Par Bertrand Mertz, avocat’.. Depuis plusieurs années, une partie de la gauche, LFI singulièrement, semble s’être éloignée de son socle historique : la critique radicale du capitalisme et la défense du monde du travail. À mesure que s’imposaient dans le débat public les thématiques identitaires – qu’elles soient ethniques, religieuses, culturelles ou de genre – le rapport capital/travail s’est vu relégué au second plan. Le langage de l’exploitation a cédé la place à celui de la diversité ; l’ouvrier … Lire la suite…
Le gauchisme, de Cohn Bendit à Mélenchon la continuité :
un leader autoproclamé et/ou monté par les médias,
des shows médiatiques où se mêlent outrance et autosatisfaction
un frein à la prise de conscience de classe, à la comprehension du capitalisme
un anticommunisme viscéral des chefs
une déviation des luttes essentielles.
un refus de la démocratie, interne et externe
un mépris vis à vis des organisations syndicales et des partis de la gauche
un frein à l’unité d’action en attisant les divisions pour paraitre seul au dessus de la mêlée
un manque d’analyse économique de la société capitaliste
une recherche permanente d’incidents, de coups d’éclats, uniquement pour se mettre en avant
Une variante : le populisme gauchiste
Le populisme gauchiste, représenté par des mouvements comme LFI, se positionne contre les élites politiques tout en évitant de s’attaquer aux véritables détenteurs de la richesse, les propriétaires du capital.
Il se concentre sur des revendications telles que la taxation des profits, sans remettre en question la propriété privée des moyens de production ou le système capitaliste lui-même.
Ce populisme contribue à obscurcir les clivages sociaux et à diminuer les luttes au sein des entreprises, favorisant une approche centrée sur le « peuple » contre les « élites » plutôt que sur les luttes de classe.
*** dernier exemple en datz : le 1er Mai 2025, profitant de la grande manifestation syndicale du 1er mai le coucou populiste se donne en spectacle afin de dévier l’attention sur lui. Résultat réussi, les médias du système, au lieu de parler des revendications de ce jour, parlent des tensions et divisions. Le but est atteint. C’est la méthode Cohn-Bendit. Posez-vous la question : à qui cela profite ? à qui cela nuit ? Si vous avez la réponse vous avez compris un des rôles du gauchisme..
Le Figaro et BFM sont contents et commentent « les incidents du 1er mai » au lieu de parler « du 1er mai » – journée des travailleurs, de leurs revendications, du syndicalisme. Merci qui ?
En 2017 Melenchon était le candidat du Front de Gauche à l’élection présidentielle. Une bonne campagne dans l’unité de la gauche antilibérale. Depuis, JLM a cassé le Front de Gauche pour créer son propre mouvement La France Insoumise et n’a cessé de cogner sur ses partenaires pour se présenter comme le seul sauveur. Il est maintenant devenu un boulet pour la gauche tant il provoque un rejezt dans une grande partie de ses rangs. JLM fait du forcing pour s’autoproclamer candidat … Lire la suite…
Faut-il en parler ? A gauche certains militants demandent que l’on évite ce sujet car « il ne faut pas jeter de l’huile sur le feu », il ne faut pas attiser les divisions, il ne faut pas polémiquer.. Je comprends leur souci et je respecte leur position. Mais ce n’est pas la mienne. Je crois qu »il faut parler de ce qui nous divise, non pas pour élargir ces divisions, mais pour essayer de résoudre, au moins partiellement, les problèmes qui risquent de … Lire la suite…
La gauche entre régression néolibérale et obsession identitaire lien vers le blog Le site internet AOC publie mercredi 20 novembre cette contribution de David Cayla, professeur d’économie à l’université d’Angers, membre des économistes attérrés, essayiste (son dernier ouvrage paru est « La gauche peut-elle combattre le néolibéralisme ? » aux éditions du Bord de l’eau.) Je reproduis ici cette tribune que je vous invite à lire et à diffuser. alain barlatier La gauche entre régression néolibérale et obsession identitaire Par David … Lire la suite…
C’est avec enthousiasme que nous accueillons la constitution du Nouveau Front Populaire sur un programme de rupture qui répond aux enjeux sociaux et écologistes de la période. Ce vent d’espoir qui se lève nous engage et nous œuvrerons à la victoire et à la défaite de l’Extrème droite en soutenant les candidats de ce nouveau Front Populairee dynamique unitaire. La période est cruciale. Et même si dans votre circonscription le candidat n’est pas celui que vous auriez préféré, nous faisons nôtres … Lire la suite…
Un très bon article de David Cyala (cliquer ici) Le populisme de gauche a t’il encore un avenir ? David Cyala est universitaire, économiste, membre des « économistes atterrés ». Extrait : « En fait, le populisme renforce systématiquement une vision du monde qui est spécifique à la droite. En dessinant un monde anomique dans lequel les individus seraient livrés à eux-mêmes, il légitime les conceptions réactionnaires qui entendent réunir le peuple sous des institutions transcendantes fondées sur la religion, les identités culturelles ou … Lire la suite…
En Europe l’extrême droite est au pouvoir dans de trop nombreux pays, la Hongrie, la Pologne, l’Ukraine, la Suède, et maintenant l’Italie !
Et en France le RN-FN a fait une entrée massive au Parlement. A qui le tour ?
Albert Camus : « Faites attention, quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet mais ce n’est pas pour prendre de ses nouvelles. »
Bien souvent des régions anciennement acquises à la gauche se réfugient dans l’abstention, ce qui revint à accepter le système, ou dans le vote pour le pire .
Comment expliquer cet acte de désespoir au sein de populations en souffrance.
Lu dans l’Huma après les dernières élections en Italie:
Est-ce que le centre-gauche est seul à porter cette responsabilité ? Souvenons nous aussi de l’évolution du PCI, le parti communiste italien d’Enrico Berlinguer, avec son « eurocommunisme » qui a amorcé le déclin de ce parti, en raison de son flou idéologique et de sa compromission avec la social-démocratie dans un pays où la gauche était très puissante.
Et ailleurs ? Et chez nous ? Les causes sont évidemment multiples :
-** le désespoir créé par la gauche au pouvoir qui a laissé le sentiment que « la gauche ou la droite c’est pareil » dans une bonne partie de la population.
Le désastreux quinquennat Hollande en est la triste illustration. « mon ennemi c’est la finance » disait il, avant de se mettre à son service en embauchant des Valls et Macron…
-** le rôle évident des médias qui répètent qu’il n’y a pas d’alternative et qui poursuivent leur insidieux matraquage anticommuniste.
-** la désillusion créée par l’Union Européenne imposant un ultralibéralisme dont les conséquences sont désastreuses pour les services publics, le social, les politiques énergétiques, etc.
-** le sentiment que depuis quelque temps les luttes revendicatives n’aboutissaient pas, face à un pouvoir méprisant, dur et répressif. Donc qu’il n’y avait plus de changement possible d’où la résignation mélangée à l’insatisfaction.
-** des propositions « défensives » : on rogne nos salaires, donc on demande une revalorisation. On attaque notre système de retraite, donc on se défend pour éviter une aggravation. On supprime des emplois, donc on se bat pour en sauver le maximum. Les discours des syndicats et partis réformistes entretiennent l’illusion que le système est inamovible et qu’il faut simplement le rendre moins insupportable.
Le débat lancé par Fabien Roussel sur le travail, le chômage, donc en fait sur l’organisation de notre système est très intéressant et est un début pour amorcer des propositions de vrais changements. (voir ici l’article à ce sujet et ce qui se cache derrière ce débat).
Améliorer le sort des chômeurs c’est indispensable, mais s’attaquer au chômage c’est bien autre chose… Et pour cela il faut réfléchir à l’organisation du travail dans notre société.
Comme l’explique bien le philosophe Bernard Vasseur, (voir ici l’article à ce sujet) , il ne suffit pas de démontrer que le capitalisme est une catastrophe pour l’homme et pour la planète, il ne suffit pas d’être anticapitaliste, il faut ouvrir des perspectives, il faut créer un espoir.
Pourquoi les classes populaires ont en partie déserté le camp de la gauche soit en s’abstenant soit en choisissant le pire ? Il faut absolument se poser cette question et essayer de trouver des réponses.
Si vous avez des idées à ce sujet faites des suggestions !
On peut saluer l’initiative de François Ruffin qui s’est interrogé à ce sujet après avoir constaté, dans sa circonscription de la Somme, que, comme il aurait pu l’espérer, même le populisme de Mélenchon avait également échoué dans ce domaine. Il n’avait pas réussi a enrayer l’abstention et l’extrême droite continuait à progresser.
Je vous écris du front de la Somme
François Ruffin
Les commentaires fusent : La percée Fabien Roussel… Un nouvel horizon pour la gauche…. Le « roussellement » pour le pouvoir d’achat…. Un souffle nouveau… Un nouvel espoir qui bouscule…. Oui au droit universel à l’emploi… Du sang neuf à gauche… Roussel, la classe populaire… Quelques liens : Le blog du Travailleur Bigouden : https://pcbigouden.fr/ Le site Fabien Roussel 2022 : https://www.fabienroussel2022.fr/ Son programme : https://www.fabienroussel2022.fr/le_programme
Les sociaux démocrates Hidalgo et Montebourg, en difficulté dans les sondages, proposent une « primaire à gauche » pour la présidentielle. Est ce bien sérieux ? On choisirait donc une personne censée représenter « la » gauche au sein à la fois de la gauche d’accompagnement du libéralisme et de la gauche qui combat ce libéralisme, donc pour appliquer quel programme ? Il y a des leçons à tirer du passé récent : qui est responsable du découragement des gens de gauche (« la gauche la droite c’est pareil, … Lire la suite…
Quels que soient nos aprioris sur le parti communiste un tel discours lance le débat sur l’analyse de la situation et la nécessité d’une rupture radicale pour le bien de tous. Les idées et propositions avancées ici sont l’occasion de discuter, de proposer, de mobiliser, de bouger. Le discours de Fabien Roussel le 11 avril 2021 à la suite de la conférence nationale du PC
Quelle stratégie politique ?.
Une coalition des forces pour ouvrir la page des jours heureux
Laureen Genthon, Marie Jay et Haby KaÉlues communistes à Nanterre, Gentilly et Montreuil
Une série de transformations rapides et, par bien des aspects, contradictoires a émergé ces dernières décennies. La révolution numérique, dont l’importance historique est comparable à celle de la première révolution industrielle, a développé les forces productives de l’humanité à un seuil qu’elles n’avaient jamais atteint auparavant. Dans la même période, la destruction du bloc de l’Est a permis à la mondialisation capitaliste de connaître un développement considérable. Fonctionnant ensemble, ces deux événements ont engendré une financiarisation spectaculaire des économies, mais ils ont également installé le décor d’un vaste renouvellement des luttes.
Ian Brossat (chef de file des communistes pour les élections européennes) vient d’écrire aux responsables de gauche. Tête de liste du PCF pour les élections européennes, Ian Brossat, avait déjà lancé un appel à la gauche, hors Parti socialiste, pour se retrouver “autour d’une table” et discuter en vue du scrutin. Je lance […] un appel à Besancenot, à Hamon, à Mélenchon, pour qu’on puisse quand même se retrouver autour d’une table, voir comment nous pouvons organiser la riposte à Macron », … Lire la suite…
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